Le personnel soignant initié au réflexe pour la greffe |
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Écrit par Var Matin | |||||||
20-10-2008 | |||||||
La Journée nationale du don d'organes s'adresse, chaque année au mois de juin, au grand public. Tous des donneurs potentiels. Moins connue est la campagne de mobilisation adressée aux professionnels de santé des hôpitaux. Créée avec la loi sur la bioéthique en 2005, l'Agence de la biomédecine a consulté depuis deux ans 90 établissements de santé du grand ouest et 31 en Paca et Corse (publics et privés). Le centre hospitalier d'Hyères figurait sur sa liste, jeudi. La directrice adjointe Brigitte Lubrano a promis de relayer l'information en interne. Le but du « réflexe pour la greffe », rendre plus fréquent le recensement et le signalement de donneurs potentiels d'organes ou tissus. Une exposition en dix panneaux est dressée pendant deux semaines dans le hall d'accueil de l'hôpital. Elle explique de manière simplifiée la problématique du prélèvement et de la greffe d'organes. « En 2007, 13 074 besoins de greffe d'organes ont été recensés en France (et 4 000 greffes de cornée). Seulement 4 664 ont pu être effectuées, soit un tiers, a dit le Dr Hélène Jullian-Papouin, représentant l'Agence de biomédecine. Sans greffe, on constate une aggravation des cas qui a conduit à 231 décès de personnes en attente de greffon. » Reconnu mission de santé publique L'hôpital d'Hyères n'est pas autorisé à prélever des organes, mais il est lié par convention avec l'hôpital Saint-Anne de Toulon pour y transférer les donneurs en état de mort encéphalique. Le prélèvement d'organes est reconnu mission de santé publique depuis la loi de 2005 : « chaque établissement de santé, autorisé ou non, doit participer à l'activité du prélèvement en s'intégrant dans des réseaux ». Pour les professionnels de santé, l'enjeu du « réflexe pour la greffe » est aussi de savoir expliquer à la famille d'un patient décédé, la nécessité du don d'organe. Christine Cheval, chef du service de réanimation, a rappelé que « deux reins ont été prélevés à l'hôpital Font-Pré (Toulon) chez un patient de 76 ans décédé l'été dernier à l'hôpital d'Hyères d'un accident vasculo-cérébral hémorragique ». L'alerte avait fonctionné ce jour-là. Elle doit se généraliser pour permettre à plus de malades d'être sauvés ou de reprendre une vie normale. En moyenne en France, un seul prélèvement d'organes permet à trois personnes de bénéficier d'une greffe.
S. M. Var Matin 18 octobre 2008
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